« Qu’est-ce que le Bonheur ? »
Question importante finalement parce qu’avant de se lancer dans quoi que ce soit, il est essentiel de savoir pourquoi on le fait et ce que ça va nous apporter.
Savoir ce qui nous rendra plus heureux dans notre vie est loin d’être évident.
Ce qui ne nous rend pas heureux, généralement, on n’a pas trop de difficultés à trouver, mais ce qui nous rend heureux, alors ça, c’est une toute autre histoire.
Alors finalement, le bonheur c’est quoi au juste ?
Parce qu’il semblerait que tout le monde ait sa propre définition et recherche des choses différentes, mais au final est-ce qu’il n’y aurait pas des choses communes à tous ?
Si on se contente d’absorber tout ce qui nous est raconté dans les médias, le bonheur se résumerait à avoir tout ce qu’on veut, à arrêter de travailler, d’avoir une grande maison dans une grande propriété au bord d’un grand océan avec une grande piscine et plein d’amis pour venir faire la fête avec nous, une voiture de luxe et un grand compte en banque.
Bref, quelque chose de totalement « cliché », mais je sais pas vous, en tout cas, personnellement, ça ne me fait pas vraiment rêver…
Voilà quelques temps que je m’intéresse à la question parce que j’ai beau retourner tout ça dans tous les sens, je me rends compte que tout ce qu’on peut me faire prendre comme pouvant apporter du bonheur ne m’attire pas vraiment.
Et pire que tout, j’ai beau regarder autour de moi, les gens que je côtoie ou que je croise ne sont pas vraiment heureux et finalement je pense sincèrement que je fais partie des gens les plus heureux que je connaisse.
Je me suis donc intéressée à la recette du bonheur et c’est ce que je vais partager avec vous, comme ce que je partagerai avec vous sur www.successbuilderacademy.com, à savoir entre autres les recettes du bonheur et comment réussir sa vie.
La bonne nouvelle, c’est que les experts s’entendent pour dire qu’environ 40 % de notre bonheur dépend entièrement de nous même.
Il y a eu énormément de recherches faites autour de la psychologie positive qui ont démontré que le bonheur est un choix que nous pouvons tous faire.
Comme l’a dit le psychologue William Jones, l’une des plus grandes découvertes de notre temps, c’est que l’humain peut changer sa vie en changeant son attitude face à celle-ci.
Intéressons nous tout d’abord à la définition du mot lui-même: d’après Wikipedia, le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, un état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, sans souffrance, sans stress et sans inquiétude.
Et puis surtout le bonheur, ce n’est pas seulement un état passager de plaisir et de joie, c’est quelque chose qui représente un état d’équilibre qui dure dans le temps, d’où la notion différente de plaisir et de bonheur.
Donc, vous l’avez compris, tout cela nous amène à une phrase que j’affectionne particulièrement concernant le succès, mais qui va aussi finalement très très bien pour le bonheur puisque les deux sont quand même intimement liées: « le succès n’est pas une destination, c’est un voyage »
Eh bien pour le bonheur, c’est exactement la même chose !
Donc l’important n’est pas tant de savoir où on va, mais comment on y va, et par extension, pas nécessairement le niveau de vie, mais la qualité de vie.
Par extension, c’est plutôt ce qu’on devient plutôt que ce que l’on obtient.
Quant à l’étymologie, « bonheur » vient de l’expression « ben eür » qui veut dire « l’aboutissement d’une construction qui ne saurait être confondu avec une joie passagère ».
Cela confirme bien que le bonheur est différent d’une joie passagère et donc d’un plaisir qui est généralement passager.
Par conséquent, il faudrait commencer par savoir qui est on est et ce pourquoi on est fait, ce qu’on appelle en psychologie le processus d’individuation, c’est-à-dire, d’après Frédéric Lenoir, aller chercher au-delà de tous les ancrages qu’on nous a mis dans la tête depuis qu’on est tout petit : nos parents, notre entourage, la société, l’école, etc. Tout ce que les autres nous on dit concernant ce qui est bon pour nous et trouver ce pourquoi on est réellement fait. Et c’est aussi pour ça que c’est souvent autour de 40 ans qu’on se pose de vraies questions et qu’on se rend compte qu’en fait ce pourquoi on a été conditionné, c’est pas toujours ce pourquoi on est fait et c’est sans doute bien pour ça que je m’intéresse à la question plutôt maintenant parce que j’aborde effectivement cette phase de 40 ans 🙂
D’après le philosophe Spinoza, il y a 2 grandes émotions fondamentales qui sont la tristesse et la joie. Lorsqu’on est un enfant, on grandit, on progresse, on apprend et généralement tout ça sous le regard bienveillant de nos parents dans l’amour et donc dans la joie. C’est lorsque l’on grandit et que le mental (donc l’égo) commence à fonctionner, et que les peurs et les obstacles arrivent.
En grandissant, on rencontre des obstacles et tout ce qui nous empêche de nous développer, de grandir personnellement, ce qu’on considère comme des « échecs », nous amène dans un état de tristesse.
Si on en revient à notre définition du bonheur, le but de notre vie est donc de vivre dans la joie.
L’accomplissement de soi est donc une des raisons du bonheur, et pour cela, il ne faut pas vivre la vie qu’on a écrite pour nous, mais celle qui est faite pour nous, celle que nous on a décidé d’écrire.
Or le plus gros problème qui se pose à nous quand on ne se connaît pas vraiment et qu’on ne connaît pas vraiment nos passions ni nos priorités, c’est qu’on ne sait pas vraiment pourquoi on fait les choses. Et pourtant, c’est précisément tout ce qui conditionne notre vie, nos relations, notre travail, nos loisirs, etc.
Le danger chez l’adulte est donc de vouloir tout contrôler parce que plus on acquiert de choses, plus on a peur de les perdre.
L’une des clés du bonheur est donc d’accepter de ne pas contrôler, de lâcher prise par rapport à toutes ces choses là, toutes ces choses matérielles, et être à l’écoute de nos messages, donc de nous-mêmes.
Comme dit Thierry Vavasseur, on ne peut pas contrôler les circonstances extérieures dans notre vie, mais on peut contrôler notre attitude face à ces circonstances. Il appelle les « problèmes », des « situations temporaires à résoudre », parce qu’au final chaque obstacle nous permet de grandir, de nous développer et donc de trouver le bonheur.
Bien évidemment, lorsque l’on traverse ces moments-là, ce n’est jamais très rigolo. La seule chose, c’est qu’il faut garder en tête, c’est que le soleil continue à briller derrière les nuages. Il suffit donc d’attendre que les nuages passent pour retrouver le soleil.
Autre chose importante, les études ont démontré scientifiquement qu’être attentif au moment présent permettait de secréter de la dopamine et de la sérotonine qui sont des substances chimiques responsables du bonheur.
D’ailleurs, les petits plaisirs du quotidien font également partie des recettes du bonheur et surtout vivre l’instant présent.
Un exemple: notre doyenneFrançaise Jeanne Calment, morte à 122 ans, racontait qu’elle devait sa belle vitalité grâce à son petit verre de Porto quotidien accompagné de chocolat (à savoir que le chocolat c’était quand même 1 kg par semaine !) et de quelques cigarettes.
Ce sont donc des plaisirs quotidiens, certes, mais finalement ce sont des rituels du bonheur et j’ai bien dit bonheur et non plaisir parce que c’est une différence avec le plaisir qui est un état passager comme simplement boire ou manger, faire l’amour, etc., alors que le bonheur est un état durable.
La plupart des gens et la société nous poussent bien entendu à rechercher le plaisir en permanence. On est dans une société où, vous serez d’accord avec moi, on est dans le « tout, tout de suite ». Il faut tout avoir tout de suite et toujours plus, ça change en permanence, les modes changent tout le temps, dès qu’on a un truc, hop, il y a un nouveau truc à la mode, dès qu’on a une nouvelle télé, il y en a une plus grande, plus moderne, etc… Idem avec le téléphone portable, avec absolument tout et c’est justement ce qui nous amène à vouloir toujours plus, car rien ne nous rend vraiment heureux puisque ces plaisirs là sont plutôt éphémères et c’est justement la meilleure façon de passer à côté du bonheur.
La preuve en est, un Français sur quatre est sous psychotropes.
Bien entendu, ça arrange bien l’industrie pharmaceutique et les grands lobbys… mais ça c’est un autre débat…
Même Épicure le disait « Tout plaisir n’est pas bon».
Les excès ne sont jamais bon et donne plutôt l’inverse de l’effet recherché.
Un exemple tout simple: prendre un apéro entre amis, c’est plutôt passer un bon moment, mais se souler complètement et se réveiller le lendemain matin avec la « gueule de bois », eh bien c’est pas terrible, surtout que généralement on ne se souvient même plus de ce qu’on a fait la veille, et ça pourrit généralement toute la journée du lendemain.
Attention donc à ne pas confondre qualité et quantité et là, c’est forcément notre raison et notre mental qui intervient. Donc finalement notre mental est quand même bien utile de temps en temps…
Au final, quels sont les ingrédients de ce bonheur tant recherchés ?
Nous en venons donc à LA question n°1: « L’argent ne fait pas le bonheur » ? A votre avis… si vous avez envie de laisser le votre, postez dans les commentaires 😉