“La plus corse des villes Corses” selon Prosper Merimée.
Sartène dresse sur un éperon rocheux ses imposantes demeures de granite sombre que relient passerelles, venelles et autres passages voûtés.
Elle jette ainsi un regard lointain sur le golfe de Valinco.
On ne manquera pas de s’arrêter en bord de route pour admirer la vue, mais aussi l’étonnant cimetière d’Olmeto qui ressemble à un petit village accroché à la montagne duquel les « habitant éternels » jouissent d’une vue à couper le souffle.
Paul Valéry écrivait au sujet de Sartène que « son aspect respire la haine et la vengeance », et pour cause, cette ombrageuse cité qui semble surveiller d’un oeil sévère la vallée du Rizzanese depuis ses hauts murs de granite a l’air à première vue austère.
La vieille ville est lovée autour de sa place centrale, vers laquelle convergent d’étroites ruelles pavées et pentues bordées de hautes maisons brunes aux volets qui semblent perpétuellement clos, des passages voûtés…
La ville évoque ainsi un décor de film de cape et d’épée, où l’on croit distinguer le fantôme de Colomba au détour d’un escalier de pierre.
Sartène tient en effet une place de choix dans l’histoire des vendettas corses.
Outre les retombées de la vendetta de Colomba Carabelli, une célèbre rivalité opposa durant la première moitié du XIXème siècle deux familles sartenaises et fit des ruelles du bourg le théâtre d’une véritable guerre civile.
Sartène est cependant accueillante pour les visiteurs et remarquablement bien placée pour ceux qui veulent rayonner dans le Sud de la Corse.
Pour manger du 100% fait maison, faites une pause chez Laurent qui vous portera avec passion de la ville et vous fera gouter ses spécialité avec passion dans son restaurant « A Sirinata ».
Allez vous balader dans le labyrinthe de pierres de la vieille ville, entrez dans l’église Sainte Marie bâtie en 1766, et si vous avez prévu d’être sur place le jour du Vendredi Saint, participez à la procession de Catanacciu, l’une des plus anciennes traditions religieuses de l’île.