Dans cette section (en cours d’écriture donc non terminée) le but est de vous faire découvrir cet univers, nouveau pour beaucoup, mais oh combien passionnant !

Seulement 30% des personnes connaissent ou ont entendu parler de la cryptomonnaie, et seulement 4% en détiennent ! (au moment où je rédige cette page, en septembre 2022 !

Faites-vous ou ferez-vous partie de ces avant-gardistes ?

Qu’est-ce qu’une Cryptomonnaie

Le terme « cryptomonnaie » est un mot « valise » composé à l’aide des termes cryptographie et monnaie. C’est simplement parce que les cryptomonnaies utilisent de nombreuses techniques cryptographiques pour sécuriser les transactions entre utilisateurs.

Une cryptomonnaie, dite aussi cryptoactif, cryptodevise, monnaie cryptographique ou encore cybermonnaie, est une monnaie numérique émise de pair à pair, sans nécessité de banque centrale, utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé, échappant à tout contrôle des régulateurs et des banques centrales.

Attention cependant, contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, cela ne signifie pas que les transactions sont anonymes, au contraire, elles sont totalement transparentes et traçables (donc infalsifiables et c’est aussi tout l’intérêt), dès lors que l’on connait votre adresse de portefeuille et qu’on peut l’associer à votre nom.

La première a été le Bitcoin (de l’anglais bit : unité d’information binaire et coin « pièce de monnaie »), adopté aujourd’hui par plus de 300 millions d’utilisateurs (2022 au moment de la rédaction de cette page).

Le Bitcoin

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Le Bitcoin (BTC) est aussi appelé « Or Numérique » et est considéré comme la « valeur étalon » de référence dans les cryptomonnaies.

L’idée fut présentée pour la première fois en novembre 2008 par une personne, ou un groupe de personnes, sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, lors de la crise des subprimes et la faillite de la banque Lehman Brother entrainant une crise financière mondiale.

Le code source de l’implémentation de référence fut quant à lui publié en 2009.

L’objectif était de créer un système décentralisé et pair-à-pair afin d’échanger de la valeur monétaire en s’affranchissant de tout organisme tiers, tel que les institutions financières et réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale.

Pour être exact le Bitcoin est une cryptomonnaie, toutes les autres monnaies numériques sont des Altcoins.

Qu’est-ce qu’un Altcoin

Un Alcoin est une monnaie numérique alternative au Bitcoin (en gros toutes les monnaies numériques hors Bitcoin).

La chaine de blocs (Blockchain) utilisée pour le Bitcoin est publiée en open source, ce qui permet à qui le souhaite s’en inspirer pour créer sa propre monnaie avec quelques variations.

Il y aurait aujourd’hui plus de 5000 altcoins.

Attention toutefois, si certains sont adossées à de vrais projets, il y a évidemment de beaucoup moins sérieuses, voire même certaines qui ont juste été créées pour enrichir leurs fondateurs.

L’Altcoin le plus populaire est l’Ethereum (ETH) utilisé pour la mise en place de contrats intelligents (modalités de paiement, confidentialité, exécution…) sans passer par un tiers.

Pourquoi cet engouement autour des cryptomonnaies et cette adoption massive ?

Avant de poursuivre, il est essentiel de comprendre l’intérêt de la monnaie numérique et pourquoi elle a connu l’adoption la plus rapide de l’histoire !

Pour cela il faut connaitre les différents types de monnaie, et comprendre comment elles fonctionnent.

Ce que nous utilisons tous est la monnaie fiduciaire répartie en 3 types;

  • la monnaie métallique (les pièces)
  • la monnaie papier (les billets)
  • la monnaie scripturale (chèques, virements bancaires, prélèvements et cartes)

Une monnaie fiduciaire est une monnaie nationale émise par la banque centrale d’une pays (en France, la Banque de France).

Dans le monde de la cryptomonnaie, on l’appelle « monnaie Fiat » (monnaie dont la valeur provient essentiellement d’un gouvernement ou d’une institution qui décide de son cours légal).

A la base, elle a été créée pour un côté pratique: se substituer au troc, donc limiter l’encombrement (imaginez-vous devoir livrer le cochon que vous avez changé contre l’installation votre abris de jardin, ou même devoir d’abord échanger vos cagettes de légumes contre le cochon que vous devez au gars qui viens faire vos travaux !)

Cependant, on l’a bien vu dans la série « la Casa de Papel », dans la mesure où elle n’est pas rattachée une matière première comme l’or ou l’argent dont la quantité est limitée, la production n’est pas limitée et c’est bien là le problème:

Plus les banques centrales produisent d’argent, plus leur valeur diminue, ce qui signifie que les 10 000€ que vous avez à la banque ou dans votre coffre-fort aujourd’hui vaudront beaucoup moins dans quelques années, et c’est la raison pour laquelle vous perdez de l’argent en laissant votre argent « dormir » ou à un taux d’intérêt inférieur à celui de l’inflation.

l’Euro par exemple a perdu 30% de sa valeur depuis sa création en 2001 !

En résumé, l’inflation étant supérieur aux taux d’intérêts proposés par les banques depuis 2020, vous perdez de l’argent en le laissant par exemple sur un livret A.

Exemple absurde pour illustrer :

Imaginons que vous soyez enfermé pour une télé-réalité pendant une semaine avec 10 personnes qui ont chacune 100€ pour toute la semaine et un marchand avec une supérette qui a pour 1000€ de marchandise.

Il y a donc 1000€ de monnaie fiduciaire en circulation et 1000€ de produits disponibles.

Vous souhaitez acheter un camembert qui vaut 3€ dans la supérette.

Le camembert vaut donc 0,003% de la somme en circulation (3/1000)

Et puis les organisateurs décident de mettre 1000€ de plus en circulation dans le jeu.

En revanche la supérette a toujours la même marchandise.

Le camembert ne vaut alors plus que 0,0015% de la somme en circulation (3/2000). Le marchand se trouve donc lésé car son camembert a perdu la moitié de sa valeur.

Alors pour compenser il va multiplier ses prix pas 2 de façon à ce que sa marchandise ait toujours une valeur totale équivalente à la somme en circulation.

Le camembert vaut donc désormais 6€, mais vous, vous n’avez toujours que vos 100€. Vous pourrez donc acheter 2 fois moins de choses qu’au début du jeu.

C’est exactement ce qu’il se passe avec notre argent et la baisse inexorable de notre pouvoir d’achat.

C’est la raison pour laquelle l’or par exemple est ce qu’on appelle une « valeur refuge » parce que sa quantité étant limitée, et que sa valeur répond à la loi de l’offre et de la demande. En période de crise, c’est vers l’or notamment que les investisseurs se « réfugient ».

Contrairement aux monnaies fiduciaires qui n’ont donc aucune rareté, le Bitcoin est limité à 21 millions de jetons, et pas un de plus. Tout est défini à l’avance et ne peut être modifié: la production ne se terminera qu’en 2140, en diminuant de moitié tous les 4 ans (on appelle cela le Halving).

Le nombre d’utilisateurs augmente plus rapidement que la quantité en circulation, sans compter les Bitcoins perdus dans des erreurs de transaction ou sur des ewallets (portefeuilles numériques) dont le propriétaire a oublié le code comme l’histoire de Stefan Thomas qui a perdu des millions en oubliant son mot de passe ! (Lire l’article ici) et qui ne seront pas compensés. Il y a donc moins de Bitcoins en circulation que de Bitcoins créés.

Se faisant de plus en plus rare, sa valeur à long terme ne devrait faire que croître.

Qu’est-ce que la Blockchain

Il s’agit d’un protocole informatique qui permet de transférer de la valeur sur internet sans intermédiaire avec impossibilité de falsifier les informations.

La blockchain n’est pas uniquement destinée aux moyens de paiement, on le verra plus bas avec les Tokens, et est utilisée notamment par les grandes entreprises de ce monde comme Coca-Cola, Microsoft, Amazon, etc…

C’est un système de stockage, comme un grand livre qui contiendrait un ensemble d’informations stockées dans des blocks assemblés les uns-aux autres, donc une chaîne de blocs horodatés depuis le premier jusqu’au dernier créé.

Une blockchain est un type particulier de base de données dans laquelle les données peuvent uniquement être ajoutées (et non supprimées ou modifiées). Les transactions sont périodiquement ajoutées à une blockchain à l’intérieur de ce que nous appelons les blocs (composés d’informations sur les transactions et d’autres métadonnées importantes).

Il en existe de 2 types: privées (plutôt réservées aux entreprises ou organismes stockant des informations confidentielles, et publiques (c’est à dire décentralisée et transparente).

Les blocs sont donc reliés les uns aux autres, un peu comme un livre donc les pages sont reliées, et lorsqu’une page est pleine on passe à la suivante. Il en va de même avec la blockchain, une fois un bloc plein, on passe au suivant mais il est impossible d’en supprimer un ou de modifier une information:
Cette structure est appelée « chaîne », car les métadonnées de chaque bloc comprennent un élément d’information qui le relie au bloc précédent. Plus précisément, il inclut un hash (moyen de compresser un fichier) du bloc précédent, un peu comme une empreinte digitale unique qui rend les données infalsifiables.

Les avantages de la blockchain:

  • Elle est immuable (impossible de l’éditer et de la modifier)
  • Elle est décentralisée (le pouvoir n’est pas détenu par un seul individu ou centralisé par une institution, mais réparti entre plusieurs personnes).
  • Elle est sécurisée. Son niveau de sécurité complexe est tellement élevé que même un gouvernement n’aurait pas le pouvoir de modifier les informations.
  • Elle est transparente. Sur une blockchain publique toutes les transactions sont accessibles à tous. Aucune censure possible.

Comment sont générés les blocs ?

Les blocs sont générés par ce qu’on appelle un algorithme de consensus.

Il en existe plusieurs, par exemple la « Proof of Work » (preuve de travail): les blocs sont générés grâce à des mineurs (voir plus bas) qui vont brûler de la puissance de calcul (de la puissance informatique).

Il existe également la « Proof of Stake » (PoS, ou preuve d’enjeu), la « Delegated Proof-of-Stake » (DPoS, ou preuve d’enjeu déléguée) la « Proof of Authority », la « Pratical Byzantine Fault Tolerance » (PBFT, ou tolérance des fautes arbitraires ou byzantines), etc…

Nous ne verrons ici que les 2 premières (Proof of Work & Proof of Stake).

La Proof of Stake:

La Proof of Stake a été développée comme une alternative à la Proof of Work que nous verrons juste après.

Avec le modèle de preuve d’enjeu (POS), les validateurs doivent engager une « mise » de monnaie numérique avant de pouvoir valider des transactions.

La capacité d’un validateur à valider des blocs dépend du nombre de pièces qu’il a mises en jeu et de la durée pendant laquelle il a validé des transactions. Plus il possède de pièces, plus il a de pouvoir pour le minage. Le validateur choisi pour chaque transaction est sélectionné de manière aléatoire par un algorithme pondéré qui prend en compte la puissance relative des validateurs.

La Proof of Work:

ll s’agit d’un algorithme de consensus: mécanique sur une blockchain qui va permettre de réaliser un consensus (accord de volonté sans aucune opposition formelle), c’est-à-dire un vote à l’unanimité.

Toutes les blockchains publiques et qui ont besoin d’un consensus sont basées sur un système « distribué », c’est-à-dire un système sur lequel les ressources utilisées sont dispersées ce qui veut dire que les informations ne se trouvent pas sur un même ordinateur, c’est donc un réseau où les informations ne se trouvent pas toutes au même endroit.

C’est l’inverse de la centralisation.

Les informations doivent donc être intégrées dans les blocs par les mineurs, et doivent être validées par des nœuds distribués qui doivent se mettre d’accord sur la validité des transactions.

Ces nœuds vont d’abord s’assurer de la validité du protocole (ensemble de règles), puis qu’il n’y ait bien qu’une seule transaction effectuée.

Qu’est-ce qu’un Mineur ?

Le minage est l’opération par laquelle les utilisateurs vont assurer l’activité du réseau, ces utilisateurs sont appelés les mineurs.

Le rôle des mineurs est simple, ils assurent la sécurité du réseau grâce à la validation et à l’inscription des transactions dans les nouveaux blocs.

Avec le modèle de preuve de travail (POW), les mineurs de crypto-monnaies sont en concurrence les uns avec les autres pour résoudre des problèmes complexes (énigme cryptographique) à l’aide d’ordinateurs très puissants. Les premiers à y parvenir obtiennent l’autorisation d’ajouter le nouveau bloc de transactions et sont ensuite récompensés par des devises numériques pour leur travail (définies dans le protocole). Lorsqu’un bloc est authentifié, il est ajouté à la blockchain.

Dès lors qu’il trouvé le résultat du hash, avant que le bloc soit diffusé, les autres mineurs vont vérifier qu’il a bien trouvé la solution.

Pour s’assurer de générer un maximum de blocs, les mineurs doivent donc générer un maximum de puissance de calcul avec un maximum de machines (ASICS et/ou GPU). C’est la raison pour laquelle les lieux où elles sont stockées sont appelées « fermes de minage ».

Les inconvénients de la Proof-of-Work:

  • le coût de production: la production des blocs a un coût matériel et électrique élevé qui assure au minimum la valeur du coût de production mais rend pour certaines blockains comme celle du Bitcoin l’activité « élitiste ».
  • la scalabilité: la capacité d’une réseau à savoir gérer un nombre très élevé d’utilisateurs ennuyant même temps.
  • l’impact environnemental: les machines utilisées pour générer de la puissance de calcul consomment énormément d’électricité (lors du bullrun de 2017, le Bitcoin consommait plus d’électricité que certains pays !). Peut-être vous rappelez-vous qu’Elon Musk après avoir accepté le paiement de ses voitures Tesla en Bitcoin a finalement retiré ce mode de paiement qu’il jugeait trop polluant.
  • la vulnérabilité: l’attaque de 51%: pour attaquer le réseau Bitcoin, les attaquants devraient s’emparer de plus de 51% de la puissance du réseau pour modifier certains blocs déjà minés et de le faire accepter à l’ensemble de la communauté. On imagine difficilement le fait qu’un hacker puisse disposer de plus de 51% de l’ensemble de la puissance de calcul du réseau Bitcoin. Ce qui atteste de la robustesse de la cryptomonnaie bitcoin qui serait « presque » intouchable ou hors de portée, mais cela pourrait arriver sur d’autres blockchains beaucoup plus petites, bien que cela reste très peu probable.

Qu’est-ce qu’un Token (Jeton)

Un Token est la représentation numérique d’un actif inscrit sur la blockchain (ne pas se fier aux images d’illustration, la monnaie numérique est, comme son nom l’indique, totalement… numérique).

Les tokens existent depuis la création de la toute première cryptomonnaie, le Bitcoin, en 2008. Par définition, un token (ou « jeton » en Français) est un actif numérique pouvant être émis et échangé en ligne sur une blockchain, sans nécessité de duplication ou de présence d’un intermédiaire.  

Ainsi, contrairement à une monnaie classique, l’émetteur du token n’a pas besoin de conserver un original de ce dernier ni d’obtenir la validation d’un tiers (banque, État…) pour effectuer son transfert. 

Un token peut tout aussi bien représenter un droit, une valeur ou encore un pouvoir au sein d’un réseau. En effet, n’importe quel utilisateur peut créer un token, et lui conférer une application personnalisée : moyen de paiement, droit d’usage, droit d’auteur…

Cette personnalisation s’effectue au moment de la création du token, via un smart contract. 

En conséquence, c’est grâce aux tokens que les différents utilisateurs d’une blockchain interagissent entre eux.

Un token possède toutes les caractéristiques d’une cryptomonnaie, telles que la vitesse d’échange (qui s’effectue en temps réel et en quelques minutes tout au plus), la sécurité et la conservation de toutes les transactions au sein d’une blockchain faisant office de registre inaltérable. Les tokens sont particulièrement utilisés dans le cadre des levées de fonds en cryptomonnaies, appelées ICO (Initial Coin Offerings).  

Les différents types de tokens:

Les tokens utilitaires

Les utility tokens, ou « jetons utilitaires » en Français, permettent à leur acquéreur d’accéder à un produit ou à un service. Ils ne sont pas considérés légalement comme des actifs, mais il est tout de même possible de spéculer sur ce type de tokens. En effet, leur valeur varie en fonction de celle, estimée, des produits et services auxquels ils donnent accès.

Les tokens-valeurs

Les security tokens, ou « jetons-valeurs » en Français, permettent aux internautes d’investir dans un projet de blockchain, notamment dans le cadre des ICOs. Ils sont très souvent comparés à des actifs financiers tels que les actions. Or, il s’agit là d’un contresens total, car ces tokens d’investissement ne partagent en réalité aucune des caractéristiques de ces titres. 

En effet, détenir ces tokens n’offre aucune garantie aux investisseurs quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise ni aucun poids dans les décisions stratégiques de cette dernière. En outre, de tels jetons n’ont généralement aucune valeur tant que les objectifs de l’entreprise n’ont pas été réalisés.

Les tokens-titres

Les equity tokens, ou « jetons-titres » en Français, représentent le type de token réellement comparable aux titres financiers d’une entreprise. Encore à l’état de concept de nos jours, ces tokens devraient incarner la future forme logique des anciens titres utilisés à l’origine des places boursières. Ainsi, les tokens-titres sont des parts d’une entreprise qui ont été transposées au sein d’une blockchain. Ces parts sont par conséquent accessibles à tous les utilisateurs du réseau, en échange de leur valeur en cryptomonnaie.

(Source: greenbull-campus.fr)

Ethereum (ETH) et son projet Blockchain

2ème cryptomonnaie la plus importante en terme de capitalisation après Bitcoin.

Selon de nombreux spécialistes, il devrait voir sa valorisation monter rapidement à 10 000 $ lors du prochain Bull Run (Période durant laquelle les cryptomonnaies connaissent un fort moment haussier).

Créé en 2015 par le jeune Russe Vitalik Buterin (co-fondateur le plus connu) et Gavin Wood, avec pour objectif de créer une intelligence à la Blockchain grâce aux Smart Contracts qui vont permettre de créer et développer des applications décentralisées qui pourront s’imbriquer et se connecter entre elles.

A la base fondé par une organisation à but non lucratif, la Ethereum Foundation, dans l’idée d’entrepreneuriat social, de coopérative. L’objectif est de créer un système qui va révolutionner le marché.

Ethereum c’est aussi les DAO (Decentralized Autonomous Organization): organisation fonctionnant grâce à un programme informatique qui fournit des règles de gouvernance à une communauté.

Sa blockchain fonctionne sur de la Proof of Work » jusqu’au 15 septembre 2022, puis basculera sur de la « Proof of Stake ».

Elle est beaucoup plus flexible que Bitcoin grâce à la mise en place de Smart Contract.

On pourrait développer des Smart Contracts sur la blockchain Bitcoin mais de manière extrême limitée alors que la blockchain ETH a été créée pour ça: Bitcoin va permettre de réaliser des transactions de A à B sans intermédiaire alors que Ethereum permet de réaliser des transactions en ajouter des caractéristiques, programmer des transactions, envoyer de la Data, etc… et pas seulement des transactions monétaires.

L’objectif est de créer le Web 3.0, c’est à dire internet où n’importe qui peut créer une application décentralisée en utilisant la technologie blockchain et ce, sans aucune censure.

L’objectif est de permettre à tous y compris aux personnes dans des pays totalitaristes ou en voie de développement, aux personnes sans compte bancaire, etc… de pouvoir réaliser des transactions, créer des applications, etc… sans que personne ne puisse les en empêcher.

Où acheter et stocker des Cryptomonnaies

Nous allons pouvoir acheter des cryptomonnaies via un exchange qui va permettre de convertir de la monnaie Fiat (monnaie fiduciaire) en cryptomonnaie.

Nous pourrons ensuite les stocker sur cet exchange, ou sur un wallet.

Quelle est la différence entre un Exchange et un Wallet ?

La principale différence entre un wallet (portefeuille) crypto et un exchange est que le but principal du wallet est de conserver les actifs numériques, tandis que l’exchange est là pour faciliter les échanges d’une pièce à une autre.

Avec un exchange, on peut :

  • Acheter et vendre des crypto-monnaies ;
  • Convertir de la monnaie fiduciaire en crypto-monnaie ;
  • Envoyer des crypto-monnaies vers un portefeuille.

Quant aux wallets (portefeuilles) crypto, ils sont là pour:

  • Sécuriser vos cryptos ;
  • Accéder aux jetons à tout moment ;
  • Les stocker à long terme.

Exemple de Cold Wallet (cliquez sur l’image pour plus d’infos)

Les exchanges sont là pour échanger des crypto-monnaies de manière pratique, donc y stocker ses cryptos peut être pratique pour une courte période de temps, mais il est cependant fortement recommandé de transférer les fonds vers un portefeuille (wallet) où l’utilisateur est responsable de la sécurité, de la sauvegarde et de la gestion de ses propres fonds.

C’est là qu’il est important de connaître la différence entre un wallet crypto et un exchange:

S’il est possible de stocker des crypto-monnaies aussi bien dans des wallets que dans des exchanges, l’une des principales différences entre les deux réside dans le contrôle de vos fonds: avec un wallet, vous gardez le contrôle total de l’utilisation et du transfert des fonds. Vous décidez quand et où transférer les cryptos et altcoins, et vous conservez tous les mots de passe et clés privées nécessaires.

Le choix donc va résider dans l’utilisation de vos crypto actifs:

Pour trader, échanger vos cryptos et les utiliser quotidiennement en les convertissant en monnaie fiduciaire pour faire vos achats en ligne ou par CB, vous devrez utiliser un exchange.

L’avantage est que l’argent est disponible immédiatement, en revanche, étant directement connecté à internet, il est sujet aux tentatives de piratage, donc moins sécurisé.

Voyez l’exchange comme un compte bancaire.

Il en existe de 2 sortes: centralisés (ex: Binance, Crypto.com, Coinbase, etc…)

et décentralisés (ex: Metamask, Trust Wallet, etc…)

En revanche pour sécuriser vos cryptos et les mettre à l’abris des piratages, choisissez un wallet (appelé cold wallet car non connecté au réseau internet).

Exemple de Seed Phrase

Voyez le comme un coffre fort. Il sécurise vos crypto actifs de la même manière: vous seul détenez le code (ce code représenté par une « seed phrase », c’est-à-dire une phrase unique généralement de 12 ou 24 mots que vous seul connaissez et qu’il est totalement impossible de générer si vous la perdez (et c’est là uniquement que réside le risque: si vous le perdez, vous perdez vos cryptos).

Comment investir dans les Cryptomonnaies

Tout comme pour les investissements traditionnels, il existe plusieurs stratégies en fonction de l’horizon de temps et des niveaux de risque tels que le trading pour le court terme qui consiste à parier à la hausse ou à la baisse d’une crypto face à une autre (comme pour le forex avec les devises).

Attention le marché des cryptomonnaies étant extrêmement volatile, il est encore plus risqué que le marché action. Ne vous y risquez pas sans une solide formation et un accompagnement par un professionnel, et n’utilisez jamais d’effet de levier.

Si cela vous intéresse, nous vous invitons à découvrir les services du Pack Silver qui vous permettra de vous former et de vous faire accompagner grâce aux alertes trading envoyées par un trader professionnel, que vous prendrez vous-même mais qui vous permettra d’être profitable tout en vous formant jusqu’à ce que vous soyez totalement autonome.

Une autre stratégie consiste à étudier les projets crypto (comme pour un investissement en bourse) et d’investir sur ceux qui vous semblent prometteurs. L’objectif est de réaliser la plus-value sur la revente de ces cryptoactifs (nous verrons cela dans la section suivante sur cette page).

Le Pack Silver propose aussi ce service (si vous n’avez pas Telegram, contactez-nous via un des canaux ici).

Il est également possible d’investir régulièrement à moyen-long terme dans des cryptomonnaies « solides » (à forte capitalisation) telles que le Bitcoin et l’Ethereum afin de « lisser » le prix d’acquisition (voir DCA dans le glossaire), et profiter de la plus-value de ces derniers dans les mois et années à venir.

(exemple: au moment où j’écris cette page le BTC est à 20 000 $, et l’ETH à 1400 $. Ces cryptos sont données pour les prochaines années respectivement à 100 000 $ et 10 000 $ minimum (et bien plus à plus long terme). Si vous investissiez 500 $ dans chacune d’entre elle aujourd’hui (soit 1000 $ pour l’exemple), vous auriez d’ici quelques mois ou années 3 571 $ et 2 500 $, soit plus 6 000 $... un x6 !

Il est possible de « holder » (garder) ces actifs, mais aussi de les « staker« , c’est -à-dire immobiliser ses crypto-monnaies dans un smart contract (contrat intelligent) de façon à participer aux opérations qui se déroulent sur une blockchain. En faisant cela nous sommes rémunérés pour participer à la sécurisation d’un réseau décentralisé.

Pour cela nous avons choisi Perfectnodes qui s’est spécialisé dans le staking et les masternodes (cliquez sur le logo pour obtenir toutes les infos ou rejoignez le canal Telegram ici: Canal Perfectnodes)

L’avantage est que vous pouvez directement investir par CB ou en crypto.

Cette option est également proposée par wallets mais nous avons choisi la rentabilité de Perfectnodes et la diversification dans la répartition de nos crypto actifs.

Il est également possible d’investir directement dans les Masternodes (nœuds réseau décentralisés à partir desquels des transactions sont réalisées pour sécuriser une blockchain.
En devenant propriétaire d’un Masternode, on reçoit des commissions en crypto-monnaies dont la rentabilité évolue en fonction du cours du marché.

Une autre option proposée par la société futures permet grâce au copy-trading d’augmenter le nombre de BTC et d’ETH grâce de manière 100% passive.

Ainsi, le bénéfice se fait à 2 niveaux: via la plus-value, et via l’augmentation du nombre de jetons (la même plus-value avec plus d’actifs = plus de bénéfices). Pour cela nous avons choisi le service Silver Mirror.

Comment analyser un projet Crypto

(en cours de rédaction)

Où retrouver les news Crypto

L’idéal est de croiser les informations de plusieurs sites pour s’assurer au maximum de leur véracité: cela signifie que lorsqu’un site publie une info intéressante, il ne faut pas se contenter d’une seule source d’info, mais aller regarder sur les autres pour voir si l’info est la même afin de regrouper les informations.

Voici 3 sites sérieux:

https://cryptonaute.fr

https://journalducoin.com

https://www.cointribune.com

https://cryptoast.fr

Ensuite il y a bien entendu l’incontournable CoinMarketCap qui est un site qui regroupe toutes les cryptomonnaies et sur lequel on va retrouver toutes les infos les concernant: 

  • les prix
  • les taux d’évolution
  • la capitalisation du marché
  • le volume
  • les offres en circulation
  • et le white paper qui résume l’ensemble du projet (service ou projet)
  • etc…

Et mon préféré: https://messari.io (similaire mais plus ergonomique avec plus de fonctionnalités en version gratuite).